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Vendredi 20 novembre à 18h

Rouge Belle de Mai - 47 rue Fortuné Jourdan - 13003 Marseille

Restauration sur place

Affiche rive age.jpg
Mahaut MOULINIER-DOURDY

Photographie

C’est en lisant un texte de Catherine Lecoq sur "la cinquantenaire rugissante" que m’est venue l’idée de créer une exposition dédié uniquement aux femmes de plus de quarante ans.

 

Lors de mes études de photographie, nous avions comme consigne de photographier de beaux modèles de notre choix pour constituer un book.

 J’étais la seule à avoir choisi des modèles de plus de 40 ans ce qui m’a valu quelques moqueries des autres élèves.

Je n’ai pas compris le culte de la jeunesse qui permet à tout le monde de dire qu’une femme de 25 ans est plus « présentable » qu’une femme de 60.

 

Cette exposition me permet de vous présenter ma vision des choses et de vous faire découvrir les visages magnifiques de 20 femmes qui ont entre 45 et 75 ans.

Certaines de ces femmes ne se sentaient pas bien dans leur peau. D’autres avaient toujours refusé d’être photographier.

Je suis fière de leur avoir redonné confiance en leur image et de les avoir

rendues belles aux yeux d’elle-même.

Une femme de cinquante ans à quelque chose d’unique sur son visage.

Un vécu, un passé, une maternité ou un caractère.

J’ai essayé de capturer au mieux une émotion…

Je cherche dans mes clichés à ce que le spectateur soit pris par les regards.

 

J’aimerai que les femmes n’aient pas peur de paraître ce qu’elles sont.

 Qu’elles oublient les schémas standards du modèle photo.

Elles n’en sont pas, et ce n’est pas ce qu’on attend d’elle. Je cherche leur naturel.

Pascale WARGNIER

Peinture

Comme tous les enfants, je dessinais. Des petites scénettes de la vie quotidienne ; mon père qui lisait dans un fauteuil, ma nounou dans la cuisine, le damier du sol, le lustre au plafond, l’épicerie du quartier, la voie ferrée sur le chemin de l’école, les trains, des voitures, ma classe…

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Adolescente, j’adorais les gribouillis, j’en faisais des tonnes, partout, sur mes copies, mes cahiers, pas sur mes livres, sur les classeurs, sur les tables des classes, sous les tables, les dossiers des chaises, mes baskets…

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Et puis en bonne adulte qui se respecte, un jour, j’ai oublié…

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Mais à quarante ans, et bien, je me suis rappelée. Mais très, très fort.

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J’ai empoigné tout ce qui passait à ma portée, les pinceaux, les crayons, les craies, tout y est passé, tout !

Il y avait beaucoup de traits, de couleurs, une volonté délibérée de s’exprimer sans être lisible. La détermination du trait et la puissance de la couleur.

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Conjointement, je me suis ruée dans les musées, les expos, je me suis vautrée dans les rayons des bibliothèques et librairies et je me suis remplie, remplie, remplie ! Picasso, Miro, Klee, Soutine, Braque, Matisse, Kandinsky, Magritte, Pollock, Van Gogh, Malevitch, Monet, Ernst, Hopper, Warhol, Basquiat, Botticelli, Artemisia Gentileschi, Lee Krasner, Caravage, Bosch, Swennen, Sasnal et tous les autres, parce qu’il y en a plein, ceux d’hier, ceux d’aujourd’hui… En fait ça ne s’arrête jamais, je vais être prise par le temps…

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Dernièrement, incidemment, sous mes pinceaux est apparu un petit oiseau, d’ailleurs c’est son nom : l’oiseau.

C’est un petit piaf de rien du tout qui ne comprend pas grand-chose au chaos. Il n’aime pas parler, disons qu’il n’est pas bavard, il observe, il met en scène.

Je l’aime bien, c’est mon petit témoin.

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